Encore ailleurs

Encore une fois sa famille d'acceuil cherchait à se débarasser de lui sans aucun doute.
"tu verras tu serras bien la bas"
"Mais oui et puis tu ne seras pas tout seul"

*dites le franchement que vous en avez tellement ras le bol que vous préférez me coller avec d'autre cinglés...*

Tenant son sac de sport par dessus son épaule, il marchait tête basse, les écouteurs de son lecteur Mp3 enfoncé dans les oreilles, de sa démarches nonchalente. Pas motivé pour un sous à se retrouver dans une maison de dingue. Mais avait-il seulement le choix. Même s'il était majeur il se laissait faire, quelque pare ils avaient peut-pêtre raison et puis même, que pourait il faire d'autre, si aucune famille n'avait pu l'accepté tel qu'il est comment pourrait il songer à s'intégré correctement dans la société, de nos jours tout se qui parrait "différent" est exclus. Les gens ont peur de se qu'ils ne connaissent pas et même Hisashi avait parfois du mal à se connaître voir, à se reconnaître dans se qu'on lui expliquait de ses faits et gestes dont il ne se souvenait pas.

Le vent jouait avec ses cheveux alors qu'il relevait la tête vers le bâtiment qui devait être son nouveau foyer temporaire, combien de temps arriveraient-ils à le supporter ici, ils devaient avoir l('habitude de ce genre de "cas". Il poussa un long soupire et retira l'un de ses écouteurs avant de presser la sonnette sans grande conviction?

"driiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiing
-Réveil de meeeeeeeeeerdeeuuuuu"

Paf plus de réveil. Yuki venait de l'exterminer à coup de poings. La jeune directrice soupira et consentit enfin à se lever. Elle regarda son pauvre réveil et soupira. Un fois sur deux elle explosait son réveil si bien qu'elle devait en racheter tous les jours.....Foutu pulsions dirait-elle.
Aujourd'hui était un grand jour, certains anciens élèves devaient revenir et Yuki espérait revoir certains amis....

La jeune japonaise avala deux trois médicaments et commença à s'habiller. elle allait pas acceuillir les gens en chemise nuit quand même è_é. Elle enfila un tee-shirt rouge et noir ainsi qu'un pantalon noir à rayures blanches. Une grosse ceinture blanche pour le faire tenir et elle attrappa son chapeau rouge. Elle souligna ses yeux d'un léger trait de khôl. Yuki était prête à aborder tout le monde, même un vieux parent suspicieux...Elle se retourna de son miroir et avant de sortir de la chambre, elle se prit les pieds dans son tapis; elle s'étala par terre et se remis à jurer. Qu'elle idiote elle faisait.

Redriiiiiiing !!! Yuki se retourna vers son réveil. Ce n'était pas lui, c'était la sonnerie du portail. Yuki se redressa et se mit à courire dans le pensionnat, bousculant les élèves qui se trouvaient sur son passage. Une fois arrivée devant les grilles, elle aperçut Hisashi. Elle ne le connaissait pas très bien, mais il était plutôt sympa, c'était sa deuxième année. Yuki ouvrit la porte et en souriant elle s'exclama:

"Yo Su-Shi !"

Ce surnom la faisait tellement marrer qu'elle l'employait pour lui parler quand il s'agissait d'une affaire sans importance.


"T'as pas réussi à échapper au pensionnat cette année encore... Et bien, rebienvenue !"

(petit désolé mais je suis préssée U.U)

Il avait fallu que ça lui tombe desus, il observa la directrice s'avancer vers lui avec une légère pensée.
*fallait pas qu'elle se sente obligé de m'acceullir en personne*

Il la regardait approcher sans bouger, son sac toujours sur son épaule avant qu'elle ne prononce les mots tabou...su...shi, décidément ce surnom stupide ne le lachait pas. Un gros frisson lui parcourut l'échine et il tentait de garder un air neutre sans trop de succes, bien sur que ça le vexait qu'on l'appel comme ça, il ne l'avait jamais vraiemnt pris à la rigolade.

Il passa juste à côté de la directrice pour passer le portail et enfonça son écouteur dans son oreille à nouveau avant même qu'elle n'ai fini sa phrase.
Il continuait à avancer de son pas lent, de toute façon la directrice le connaissait déjà pas besoin de faire 36000 chichi de présentation , il n'y avait pas eu grand chose de changé depuis uhn an de son côté et il n'était pas vraiment de bonne humeur. La seul idée qui lui convenait était de retrouver son meilleur ami, Ichiro. C'était bien le seul qui lui avait vraiment manqué.

Et puis il avait un compte à règler avec l'aveugle qui lui avait casser son coup et il comptait bien conclure cette ffaire rapidement,premièrement,. s'expliquer avec lui et deuxièmement, finir par embaler Chizu, parce que c'est qu'il y tenait mine de rien.

Yuki regarda le jeune homme passer...Toujours aussi acariâtre...Elle poussa un long soupir et rattrapa le jeune homme. Si il aimait pas ce surnom il avait qu’à le dire. Et pis la jeune japonaise avait la ferme intention qu’il lui rende son salut. Elle attrapa Hasashi par l’épaule et l’attira vers elle. De son autre main libre elle retira les écouteurs d’Hisashi et elle le regarda droit dans les yeux. Elle avait beau sourire, ses yeux eux reflétaient sa mauvaise humeur. Et oui, elle c’était forcée à se lever pour lui dire bonjour et lui, lui il ne lui répondait rien.

« Hep hep. Bon ok jvais t’appeler Hasashi si tu préfères. Mais c’est pas une raison pour ne pas me saluer. Chui ta dirlo quand même…Le moindre respect serait le bienvenue ! Enfin avec toi on y peut rien…. »

Yuki le regardait maintenant avec un air plus doux. Elle connaissait ses sentiments envers Chizu grâce à Ichiro, qui avait malencontreusement laisser échappé l’information. Elle le lâcha mais sans le quitter des yeux. Elle porta la main à sa bouche et elle se mordit légèrement le doigt, comme pour faire passer une douleur. Elle ne supportait pas le contact humain et là elle avait vraiment du se forcer, son corps était maintenant parcourut de frissons.…. Elle soupira à nouveau. Elle rajusta son chapeau et elle reprit la parole.

« Enfin dommage pour toi. Tu sais je connais très bien Chizu, c’est une grande amie….Mais bon vu ton comportement, j’ai pas vraiment envie de lui parler de toi…Et puis je… »

Douleur, puis plus rien. Elle c’était arrêté en pleine phrase. Elle abaissa les bras, le regard perdu dans le vague, le cerveau connecté à un autre monde. Un monde de ténèbre. Il ne fallait pas qu’elle cède, elle devait se battre ! Elle devait au moins essayer !

« Putin….Saloperie de maladie… »

Ses paroles lui échappèrent, elle revenait à elle. Ses jambes se dérobèrent sous son poids et elle se rattrapa de justesse à Hisashi. Elle cligna des yeux comme si elle sortait d’un rêve. Se rendant compte qu’elle tenait Hisashi par les deux épaules, elle recula d’un bond et se frotta les mains.

« Gomen….Je, la maladie devient plus forte j’arrive plus à la gérer. »

Surpris, le garçon se retrouva attrapé par l’épaule et se tourna vers la directrice en soutenant son regards, connaissant un peu les soucis de celle-ci, il ne s’attendait pas a se qu’elle aille jusqu'à le toucher pour le stopper. Elle semblait avoir compris qu’il ne supportait pas son surnom et que c’était ça qui l’avait poussé à continuer sans politesse. Néanmoins, il y’a un chose que ne semblait toujours pas avoir compris.


Il remarqua le geste de la directrice une fois qu’elle l’eut lâché, lui qui avait pensé un instant qu’elle avait fait ça parce que ça maladie c’était estompée, joli plantage dans ses idées. Après quelques minutes, second sujet tabou abordé par la directrice, décidément ce n’était pas son jour. Il n’avait besoin de personne pour parler avec Chizu mais de quoi elle se mêlait… Il était presque prêt à répliquer pendant qu’il rangeait son lecteur soigneusement enroulé dans sa poche quand il remarqua que la directrice n’avait même pas pu fini sa phrase.

Il se radouci légèrement et parut même presque inquiet en regardant la directrice sans oser l’approcher. Elle semblait loin et en même temps à moitié consciente puisqu’elle arrivait encore à parler de se qui se passait. Lorsqu’elle vacilla, Hisashi fit une très légère avancé vers elle pour la rattrapée avec une légère hésitation mais finalement, il n’eut pas besoin de bouger beaucoup pour qu’elle se rattrape à lui par réflex plus que par envie sans doute. Lorsqu’elle réalisa se qui se passait elle se recula vivement et Hisashi soupira, même sachant que ce n’était pas à cause de lui mais à cause des soucis de la directrice c’était toujours un peut vexant.

Elle s’excusait ? Et pourquoi ? Qu’est ce qu’elle y pouvait après tout, ils étaient un peu tous dans la même galère, d’ailleurs Hisashi lui ne prenait même plus la peine de s’excuser pour des choses dont il ne se souvenait de tout façon pas les trois quarts du temps. Il poussa un nouveau soupir puis de son air presque désinteressé et d’un vois calme il se décida enfin à dire quelque chose de « gentil ».


[*= on y peut rien , c'est comme ça)

Yuki soupira, sa bonne humeur reprenait le dessus. C’était un de ses grands défauts, un coup elle était joyeuse, puis 5 minutes plus tard, elle ne pouvait voir personne….
Ainsi il voulait qu’elle l’appel Suzu. Yuki haussa les épaules et répondit joyeusement :

« Si tu veux Su-sh..Eu Suzu-Kun, si ça peux te faire plaisir, mais c’est pas parce que je suis la dirlo que je dois forcément tous vous vouvoyer…Ca, ça serait l’enfer >< »

La jeune directrice ne se rendait pas compte qu’elle enchaînait gaffe sur gaffe. Elle venait de parler de Chizu et apparemment le jeune Hisashi n’était pas très heureux qu’elle lui parle de la jeune fille.
Contacte, contacte physique plus précisément. Elle ne supportait pas ça, pourtant pour l’arrêter elle avait du braver cette peur, et maintenant elle était parcourut de tic nerveux. Ses deux mains se frottaient entre elles, comme si elle se lavait les mains. Elle avait sans doute l’impression d’enlever ainsi une maladie imaginaire qui l’aurait affecté par ce simple contacte.

Un mot la fit revenir à la réalité. Ce que venait de dire Hisashi n’était pas faux, pourtant Yuki savait que l’on pouvait ce battre, qu’on pouvait vaincre la maladie….Elle répondit d’une voix calme et posée, légèrement mélancolique :

« Doushite…(Pourquoi) Doushite… »

Quelques secondes plus tard elle avait oublié ce qu’elle voulait dire. Se rappelant qu’elle était directrice, elle sortit un petit papier de sa poche et le regarda. Elle releva les yeux vers Hisashi et murmura :

« Eetooo….Tu es dans le dortoir…Dortoir 1 voila ! Tu es avec Itô-chan et deux nouvelles, t’es le seul garçon, bon courage…Y en a une particulièrement violente je crois… Tu sais où sont les dortoirs ou je dois t’accompagner ? »